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Bio

Hypersensible depuis petit, je suis resté longtemps sans savoir quoi en faire.


Ce n’était pas très viril d’être hypersensible, ça pouvait même être socialement dérangeant.


Mes mains me montraient où les gens avaient mal, me montraient des nœuds invisibles qui avaient besoin d’être dénoués, mais les années 80 n’étaient pas porteuses en guidances pour ce genre de perceptions et, après quelques expériences de l’ordre du "traumatisant", je décidais de glisser ces perceptions sous le tapis.


Mes mains peuvent parfois se poser sur un ami qui a mal quelque part, il m’appelle le lendemain pour me demander ce que j’ai fait. Il va mieux. Ma réponse est toujours la même, "je ne sais pas", et retour sous le tapis.

À la maison, on se soigne par homéopathie et on va chez l’ostéopathe. C’est ouvert à ce type de "médecines". Maman est végétarienne depuis les années 90. Une curiosité et un respect sur des pratiques "alternatives" me baigne. Mais nous ne savons pas quoi faire de ces "gens" que je vois et que j’entends, des humains que je regarde de travers parce que je sais qu’ils mentent, de ces lieux où j’ai envie de vomir quand je rentre ou de cette compassion qui m’inonde en voyant et comprenant la douleur d’une personne de plusieurs fois mon âge.

Donc, sous le tapis.

Je fais ma vie, et mon père meurt. C’est violent et soudain et il faut gérer. Faire ce qu’il y a à faire, tenir la famille. Porter. Jusqu’à ce que je ne puisse plus. Mon dos me lâche. Plus de la moitié de mes vertèbres se déboitent. On me propose une opération et un fauteuil roulant.

Je suis sur mon canapé à me demander ce que serait ma vie si je faisais cette opération. Je fais la liste de tout ce que je dois abandonner. Et au milieu de cette liste, une petite voix "Ne fais pas ça".

Je tends l’oreille et la voix ajoute "Tu as un truc dans les mains. Ça peut faire des miracles. Tu as besoin d’un miracle. Sers t’en".

Je pousse mes mains aussi loin que je le peux et les pose sur ma "douleur" et là, une pulsation. Mes mains suivent son chemin jusqu’à toucher mon corps. Il inspire comme jamais et expire dans ce que je touche pour la première fois depuis cet "accident". Du soulagement.

Mon choix est fait, je ne passerai pas par le chemin classique et je vais simplement faire confiance à cette petite voix.

La première étape a été "le rituel du soir".

On me demande souvent ce que l’on doit faire pour développer un potentiel énergétique.

Ma réponse est toujours la même ; rien !

Toute l’idée est de sortir du faire pour entrer dans le laisser-faire. C’est la dynamique sur laquelle j’ai créé mon rituel du soir. Me laisser du temps pour simplement laisser faire mes mains et observer mes intuitions.

Mon mental est devenu l’observateur curieux de cette intuition, de cette part de moi qui semblait savoir. Cette observation est devenue une source sans fin de lectures, de recherches, de méditations et de formations.

Je suis passé par le Reiki, le hatta yoga et le yoga Kundalini, le chamanisme, la mémoire cellulaire, jusqu’à arriver au massage biodynamique.

Après cette formation qualifiante, je me suis senti prêt. Prêt a mettre ces capacités au service et à aider d’autres personnes à faire le point sur ce qu’ils traversent et à laisser mes mains faire leur travail.

Je pratique à présent depuis 2016. C’est une aventure toujours pleine d’enrichissements, de gens qui prennent conscience de leurs ressources et retrouvent leur chemin.

Le mien continue de se tracer à leurs côtés et peut-être aux vôtres.